Sudbury impose une image très dure: celle d'une ville triste, laide, qui offre bien des promesses mais s'avère aussi illusoire que redoutable. Sudbury est semblable à ces villes du nord... où les hommes devaient trouver la fotune et où ils n'ont fait que ruiner leur vie. Mais Sudbury demeure l'ultime espoir de s'en sortir, de vaincre la torpeur, le travestissement des âmes et des consciences, de metttre fin à la grande noirceur. Un espoir aussi éphémère, aussi chimérique que les beautés maquillées des samedis soirs? Peut-être, mais le pouvoir de l'illusion est grand. Il peut même permettre de dissiper les pires réalités.
Stéphane Lépine, Nos livres, vol. 14, octobre 1983
13 décembre 2009? Vraiment?
Il y a 14 ans
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